Ce n'est pas une nouveauté.
Il y a déjà eu plusieurs exemples à l'étranger.
En Allemagne, en 2005, une fronde de plusieurs joueurs défigure considérablement l'album de la Bundesliga. Des stars comme Oliver Kahn ou Ballack refusent d'être présents dans l'album pour des questions de droit. Une année auparavant, c'était le club du Borussia Dortmund qui avait boycotté la collection, remplacé par une rubrique "à propos du club de la ville de Dortmund" et quelques joueurs en maillot blanc neutre qui avaient accepté de poser.
A la fin des années 2000, certains clubs brésiliens ignorent les accords passées entre le Brasileiro et Panini et signent avec Topps. On a même deux albums concurrents, tous deux incomplets. En 1997, la ligue turque signe avec Panini, mais sans obtenir d'accord avec Besiktas, Galatasaray et Fenerbahce, qui posent un recours commun. Les albums sont imprimés et commercialisés, mais les images des trois grands clubs sont finalement retirées et les pages de ces clubs resteront vides.
Enfin, en 1998, l'équipe d'Iran avait signé un accord d'exclusivité avec l'éditeur DS, ignorant les engagements de la FIFA avec Panini. L'Iran fut donc retirée de l'album de la coupe du monde. La FIFA a dû depuis repréciser les clauses de son contrat sur l'exploitation du droit à l'image des joueurs de la FIFA World Cup.