Bonjour Laurent,
Tout d'abord je vous présente mes sincères condoléances pour le décès de votre belle mère.
Beaucoup d'émotion dans votre message, qui m'a touchée, car comme vous (et sans doute beaucoup d'autres personnes) la perte d'êtres proches ou de connaissances dont on ne mesurait pas l'importance nous rappelle que nous ne sommes que de passage et qu'il faudrait se rendre souvent plus disponibles.
J'ai trouvé un petit poème d'une internaute canadienne :
J'ai traversé le temps
Sans m'en rendre compte
Comme vous, en courant
Sans repos, une seule seconde.
J'ai couru, j'ai couru
Comme une écervelée
Je courais après quoi
Je ne le sais même pas.
J'ai perdu toutes ces années
Qu'on m'avait alloué
Comment peut-on être aussi bête?
Souvent, je me le répète.
La vie passe si vite
Pourquoi la devancer
Les années s'effritent
Je les ai gaspillées.
Aujourd'hui à la retraite
Je ne vois pas le temps passer
Je n'ai qu'un seul regret
De ne pas en avoir assez profité.
J'aurais dû prendre plus de temps
A regarder passer le temps.
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et surtout donner encore plus : un sourire, une visite, un petit mot gentil, une main tendue - cela ne coute rien et peut faire tant de bien !!!
Et puis j'aime aussi beaucoup ce sonnet de Charles Quinel qui s'intitule :
Le sonnet du bonheur
Avec un cœur aimant partager sa maison,
Travailler tous les jours pour narguer les névroses,
Se reposer le soir en respirant les roses,
Ou lire au coin du feu dès la froide saison.
Se garder des flatteurs déformant la raison,
Laisser la basse envie aux vaniteux moroses,
Sur les actes d'autrui garder les lèvres closes,
En deçà de l'orgueil tracer son horizon.
Etre sincère, honnête et juste pour soi-même,
Aimer les malheureux, rendre heureux qui vous aime,
Etre bon sans jamais craindre d'user son cœur.
Des aïeux disparus honorer la mémoire,
Mépriser les honneurs, les titres et la gloire,
C'est conduire sa vie au chemin du Bonheur.
Charles Quinel